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Raphaëlle Peinado

Sustainability Manager
Responsable Développement durable
After graduating from High School, I attended McGill University where I completed a Bachelor's of Arts in Political Science and Hispanic Studies. Immediately after McGill, I decided to undertake a Master's Degree in Development Management at the London School of Economics (International Development).

Whilst studying for my Master's, it became quite clear to me that my interests in International Development were more geared towards social enterprise and private sector-led development. As such, a couple of months after my Master's, I moved to Peru to help a friend from McGill start a social enterprise, based in Lima and focused on raising awareness about plastic pollution through the provision of waste management services, sales of R-Pet products (recycled plastic products), and the organization of awareness-raising campaigns.

After working on this social enterprise for a year, I found a job in Peru at another social enterprise working on payment for environmental services schemes with indigenous communities in the Amazon-- the objective of these projects was to conserve the primary forest within these communities by helping to provide alternative income generating activities for these communities. Instead of selling their forests for income, the payment for environmental services mechanism allowed the communities to reinvest a significant portion of income from this activity into productive and sustainable enterprises, such as coffee and cocoa production, thereby generating more income and improving their livelihoods.

I worked on this project for about a year and became very interested both in cocoa and in the concept of shared value within companies. I found that it is actually in the interest of the private sector to shift its business model and ensure that business is working for all actors within value and supply chains. I therefore began working for a cocoa supply chain management multinational whose services range from trading to processing. I work as a Sustainability Manager for this company and have been based in both Ecuador and Peru with them, but am currently working on most of the company's sustainability projects in producing countries (Ecuador, Peru, Ivory Coast, and Ghana). The idea here is that unless cocoa becomes an attractive business opportunity for all stakeholders in the value chain, the cocoa sector will diminish, hurting both producers and the private sector. Cocoa is mainly farmed by small-holder producers with very little land and income. For these reasons, we work closely with producers, helping them to make their farms profitable and productive in order for cocoa to be a viable option for them, as opposed to a last resort for generating income. For the company, this work proves to be advantageous, as it ensures long-term supply-- something both fundamental and strategic for the company.

This work has been incredibly rewarding and challenging, as I have worked very closely with the commercial arm of the team and have been involved in strategy for the first time in my career. Since businesses must adapt to shifting conditions, shared value becomes an invaluable tool for them and a core part of their business model.

I hope to be able to continue working in the field of Sustainability/Shared Value and see its evolution, which is relatively new and constantly evolving. The innovations within this field are fascinating, and there is definitely never a boring day!

Après le bac, j’ai poursuivi mes études à McGill University où j’ai obtenu un Bachelor's of Arts in Political Science and Hispanic Studies. J’ai immédiatement enchaîné avec un Master's Degree in Development Management à la London School of Economics (Dévelopment International).

Lors de mon Master’s, il m’est clairement apparu que mon penchant pour le développement international était plus orienté vers l’entreprenariat social et le développement par le secteur privé. C’est ainsi que peu de temps après avoir terminé mon Master’s, je suis partie au Pérou aider un(e) ami(e) de McGill à commencer son entreprise sociale basée à Lima, dont l’objet était d’éveiller les consciences au sujet de la pollution des plastiques par la mise en place de services de traitement des déchets, la vente de produits plastiques recyclés, et l’organisation de campagnes d’information.

Après environ un an passé à développer ce projet, j’ai travaillé pour une autre entreprise sociale au Pérou dont l’objectif était de procurer des revenus aux communautés indigènes de l’Amazonie en échange de services environnementaux. L’objectif était de préserver la forêt primaire dans laquelle vivent ces communautés en leur fournissant des sources alternatives de revenu. Plutôt que de vendre leurs forêts, le mécanisme du paiement pour services environnementaux permettait à ces familles de réinvestir une partie significative de ce revenu dans des entreprises productives et durables, telles que la production de café et de cacao, productions qui généraient à leur tour plus de revenu et amélioraient les conditions de vie de ces communautés.

J’ai travaillé sur ce projet pendant environ un an et me suis beaucoup intéressée au cacao et à la notion de valeur partagée au sein des entreprises. Je me suis rendue compte que c’est dans l’intérêt du secteur privé de changer de modèle économique et de s’assurer que la proposition économique soit viable pour tous les acteurs, à tous les stades de la production. C’est ainsi que j’ai commencé à travailler pour une multinationale de gestion de la chaîne d’approvisionnement en cacao, dont l’activité s’étend du négoce à la transformation. En qualité de responsable du développement durable au sein de cette entreprise, j’ai travaillé à partir de l’Equateur et du Pérou, mais mes fonctions m’amènent en réalité sur la plupart de leurs projets de développement durable dans leurs pays de production (Equateur, Pérou, Côte d’Ivoire et Ghana). L’idée fondamentale est qu’à moins que le cacao ne soit une proposition économique viable pour tous les intervenants, l’ensemble du secteur souffrira, ce qui impactera à la fois les producteurs et le secteur privé. Le cacao est principalement produit par de petits producteurs qui ont très peu de terres et de revenu. Pour cette raison, nous travaillons étroitement avec eux pour assurer la rentabilité de leurs exploitations afin d’éviter qu’ils ne choisissent la production de cacao qu’en source de revenu d’appoint ou de dernier ressort. Pour l’entreprise, cet effort se révèle en définitive avantageux car il assure un approvisionnement stable – ce qui est à la fois fondamental et stratégique.

C’est un travail extrêmement valorisant qui m’a permis de travailler très étroitement avec la branche commerciale de l’entreprise et d’être associée, pour la première fois de ma carrière, à la définition de la stratégie. Les entreprises devant s’adapter aux conditions, la notion de valeur partagée devient pour elles un outil indispensable et une partie intégrante de leur modèle de gestion.

J’espère pouvoir continuer à travailler dans le domaine du développement durable et de la valeur partagée, un domaine récent et en constante évolution. Les innovations y sont fascinantes et on ne s’y ennuie jamais !
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